Questions récurrentes

1.    Le Royaume du Maroc a fait l’objet d’une triple colonisation, française dans la partie centrale, et espagnole au Nord et au Sud du pays, en plus d’une administration internationale de la ville de Tanger par 12 puissances étrangères.
2.    Le Royaume a dû négocier, par étapes, la rétrocession des différentes parties de son territoire national, en totale conformité avec les principes et objectifs de la Charte des Nations Unies.
3.    Le Maroc a suivi la même démarche pour la zone saharienne sous administration espagnole. C’est ainsi que le Maroc a pu récupérer Tarfaya en 1958, et Sidi Ifni en 1969, en vertu des Traités respectifs de « Cintra » et de « Fès ».
4.    Le Sahara et la zone de Sidi Ifni faisaient partie d’un même « paquet ». Ainsi, la résolution 2072 de 1965 de l’Assemblée Générale a demandé « instamment au gouvernement espagnol, en tant que puissance administrante, de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour la libération d’Ifni et du Sahara espagnol et d’engager, à cette fin, des négociations sur les problèmes relatifs à la souveraineté que posent ces deux territoires ».  
5.    Le régime espagnol de l’époque a accepté de rétrocéder Sidi Ifni en premier lieu et de différer, pour des considérations politico-militaires, les négociations sur la région de « Sakiaa Hamra et de Oued Eddahab ».
6.    Malheureusement, le changement de contexte, aussi bien au niveau de l’Espagne, au Maghreb, que sur le plan international, a fait que la récupération de la région du Sahara a donné lieu à des contestations après la signature de l’Accord de Madrid en novembre 1975, accord dûment enregistré auprès du Secrétaire général des Nations Unies.
7.    Le polisario  n’existait pas durant la période coloniale espagnole. L’unique revendication du territoire à l’échelle internationale émanait du seul Maroc.
8.    Sur le plan international, le polisario n’est pas reconnu en tant que « mouvement de libération » et, encore moins, en tant que « représentant exclusif et légitime » de la population sahraouie. Le polisario ne bénéficie donc d’aucune assise juridique, populaire ou encore d’une quelconque légitimité démocratique pour aspirer à la représentativité des populations d’origine sahraouies

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